C'est samedi : on écrit !#2 .. -Qui est-elle ?

Article de Pauline

C'est samedi : on écrit ! 

Qui est-elle ? (Partie 2)

Bonjour ! 

Je retrouve aujourd'hui pour la suite de ma nouvelle, pour ceux qui n'ont pas vu le début ou qui ne se rappelle plus de la fin, vous pouvez le lire >>  ici 
J'espère que ce rendez-vous vous plaît et que vous prendrez du plaisir à lire ma nouvelle :) n'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé. Cette partie sera plus longue que la précédente...

DRIIIIIIIIIIIING !!!

« Ah ! » Je sursautai, vacillai puis heurtai quelque chose de dur et froid dans un grand bruit. J’étais encore tombée de mon lit, pour la troisième fois cette semaine. Je me frottais la joue et me massais l’épaule quand subitement je me rappelai l’étrange rêve que j’avais fait. J’éteignis mon réveil qui arrêta son vacarme et réfléchis à mon rêve, c’était bien la première fois que je m’en remémorais un aussi clairement. C’était un beau rêve, agréable et il était différent des autres, il paraissait réel. Je m’aperçus qu’il était déjà sept heures et demie, je n’étais toujours pas habillée et je n’avais pas déjeuné. Quelques minutes plus tard, j’étais dans la cuisine.

« Bonjour Emma ! Comment vas-tu ? me demanda ma mère, toujours souriante, en se dépêchant de préparer le petit déjeuner. Tu as bien dormi ?

-Elle est encore tombée de son lit, répondit mon petit frère, Tom, à ma place.

-Salut, dis-je. Oui j’ai bien dormi et oui je suis encore tombée de mon lit, lançai-je en regardant Tom.

Je pris une tartine et la mangeai rapidement.

« Je dois y aller, je suis en retard dis-je, à ce soir.

-Tu ne bois rien, remarqua ma mère »                

J’attrapai un verre de jus d’orange et le bus d’une traite. Puis je sortis

« Passe une bonne journée, ne rentre pas trop tard ! dit ma mère. »

Je marchais rapidement pour ne pas arriver en retard, quelques mètres avant d’arriver à un carrefour, je vis le feu piéton passer au rouge. Ça n’allait pas m’aider à arriver à l’heure. J’observais le trottoir de l’autre côté, derrière un miroir qui réfléchissait les voitures arrivant de droite, il y avait un joli parterre de fleurs. Quand soudain je la vis ! J’étais sûre que c’était elle, je ne réfléchis pas et m’élançai, je courus rapidement, j’allais arriver quand tout à coup, je sentis mon corps s’élever, mes jambes se fracassèrent contre une paroi métallique, un pare choc de voiture, je fus projetée sur l’avant de la carrosserie jusqu’au pare-brise. Je criai de peur et de douleur. J’avais terriblement mal aux jambes. J’entendis des portières claquer et je me sentis glisser vers le sol, impuissante je m’y écrasai dans un grand bruit, pour la deuxième fois de la journée. J’émis un petit cri étrange puis une voix dit :

« Mademoiselle, Mademoiselle, vous avez mal quelque part ? »

J’essayai d’ouvrir les yeux mes paupières papillonnèrent, tout était flou et des taches blanches dansaient devant mes yeux, je sentais que j’allais m’évanouir alors je préférai garder les yeux fermés.

« Mademoiselle, reprit la voix, elle était grave, il devait s’agir d’une voix d’homme. Mademoiselle, restez avec nous, les pompiers arrivent d’un instant à l’autre, ne bougez pas. Avez-vous mal quelque part ?

-Ja…jampes…jambes, articulai-je difficilement.

-D’accord, ne bougez pas. »

Comment voulait-il que je bouge ? Je fis une nouvelle tentative pour ouvrir les yeux qui cette fois-ci fut concluante. Je vis l’homme au-dessus de moi, il avait l’air très inquiet.

« Avez-vous… vu une jeune femme ? Demandai-je faiblement.

-Oh ! Mademoiselle, vous avez ouvert les yeux et non une jeune femme, je n’en ai pas vu. Est-ce la raison pour laquelle vous avez traversé la route aussi brusquement ? Je me suis fait un sang d’encre quand je vous ai vu arriver droit sur ma voiture ! J’ai bien essayé de freiner mais je ne vous ai vu que trop tard ! Heureusement pour vous, je venais juste de redémarrer. Mais que s’est-il passé dans votre esprit ? ne vous a-t-on jamais appris à ne pas traverser quand le petit bonhomme est rouge ? Énonça rapidement l’homme.

-Alors vous n’avez pas vu de jeune femme, répétai-je dépitée.

-Non Mademoiselle, je vous le redis, je n’ai vu aucune jeune-fille !

-Je dois y aller, dis-je en remuant mes jambes.

-Hors de question ! rétorqua-t-il. Mais arrêtez donc de bouger ! Les pompiers arrivent, ils vont vous emmener aux urgences.

J’entendis la sirène des pompiers retentir de plus en plus fort.

Voilà, la suite dans deux semaines ^^