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jeudi 16 juin 2016

La Déferlante

Chronique de Camille 


La Déferlante.



Auteur : Michael Buckley 

Titre original : Undertow 
Maison d'Edition : Pocket Jeunesse (PKJ) 
Langue d'origine : Anglais (USA) 
Traducteur : Guillaume Fournier 
Date de sortie : 2015 (V.O.) / 2016 pour la traduction française
Nombre de pages : 379 pages
Prix : 17,90€

lu en : avril 2016 





Quatrième de couverture : 

Trente mille créatures inquiétantes 
surgies de la mer : les Alphas 
***
Veulent-elles nous envahir 
ou fuient-elles un danger terrifiant ?
***
Lyric, une humaine, et Fanthom, le prince des Alphas
doivent absolument s'entendre pour sauver l'humanité. 


" Je suis à deux doigts de la crise cardiaque. 
N'empêche, c'était cool. "


Mon avis :

Ce livre est l'une des dernières sorties PKJ, et quand je l'ai vu, je me suis empressée de l'acheter. Voilà mon avis sur ce livre :

La Déferlante est un livre qui m'a tout de suite attiré, à la fois par sa couverture et sa quatrième de couverture plutôt mystérieuse. La couverture, je le trouve juste superbe ; la disposition des lettres, le placement des visages, le premier plan/second plan, les couleurs… Je ne ma lasse pas de la regarder. 
Mais si je m'attendais à un registre vraiment post-apocalyptique, comme ces éléments le laissent entendre, et bien j'ai été un peu déçue, c'est plutôt dans un registre fantastique, mais vraiment pas dystopique, enfin, à mon goût. 

Les "Alphas" sont des monstres marins, sortes de créatures mi-homme mi-poisson, dont il existe plusieurs types, plusieurs sortes, que Lyric connait étonnement très bien. 
Lyric est le personnage principal du roman, narrateur en "je", nous la suivons durant tout le long du roman. Elle vit dans une ville en situation d'urgence, dû au fait que beaucoup, que dis-je, énormément d'Alphas ont émigrés sur la plage depuis plusieurs années maintenant. Mais cette année n'est pas comme les autres, car les Alphas vont s'intégrer à la population, et aller à l'école, au plus grand malheur de certains. 
La haine des humains envers les Alphas et inversement est palpable, le livre parle d'ailleurs  de la non-acceptation de la différence entre les deux deux "espèces", mais pas assez à mon goût. 

Dans tout cela, Lyric doit se faire la plus discrète possible, car elle et sa famille cachent un secret qui pourrait leur nuire. Bien que dévoilé très vite, si bien que vous en parler n'est pas du spoil, ce secret maintient un suspens dès le début du livre. 
Nous suivons notre personnage dans sa vie quotidienne, et donc au lycée. Lyric a une meilleure amie : Bex. Bex une fille souriante, toujours joviale, une amie géniale et qui pourtant vit un enfer chez elle. Lyric elle est plus discrète et attentionnée. Ce sont deux personnages qui m'ont beaucoup plu. 

Choc des cultures entre "poissons" et "humains", bizutage et propos haineux, Lyric va se voir confier la responsabilité de Fanthom, le prince des Alphas, une tâche qui se révélera plus compliquée que prévu. 
Si quelques sujets manquaient parfois d'approfondissement, les actions elles étaient bel et bien présentes, et j'ai très vite été transportée par l'histoire, l'univers intéressant et les différentes découvertes que nous faisons au fur et à mesure de la lecture. Mais je ne saurai dire pourquoi, il manquait quelque chose, une petite touche qui aurait fait que j'aurai encore plus aimé le livre…

Le rapport Lyric/Fanthom est super à suivre, j'ai beaucoup aimé la relation qu'ils avaient tous les deux, ce qu'ils s'apprenaient l'un à l'autre, qui montrait que la différence avait du bon, qu'elle rendait meilleur. 

A la fin tout s'accélère, si bien que je n'ai d'ailleurs pas compris certaines choses, mais surtout, la fin des dernières dernières pages était vraiment précipitée, pour moi on n'en savait pas assez, et j'aurai plus vu cet élément dans un second tome, enfin, ça ne m'empêche pas de me demander ce que réserve la suite. 


Un livre pas vraiment post-apocalyptique
mais qui contient un univers original,
un personnage principal que l'on prend plaisir à connaître et des révélations parfois surprenantes !

Une bonne lecture. 

(16/35) 


samedi 6 février 2016

Du livre au film #5

Article de Camille.


La 5ème Vague.


Le livre :


Auteur: Rick Yancey
Traducteur: Traduit de l'anglais (américain) Francine Deroyan
Editeur: Robert Laffont (Collection R)
Titre originalThe Fifth Wave
Année de sortie: 2013 pour la version originale et la traduction française.
Prix grand format: 18,50€
Nombre de pages: 592
Genre: science-fiction, post-apocalyptique. 



Ma chronique<- le livre a donc été un coup de coeur :).
Chronique du tome 2<- Une très bonne lecture. 

        

Résumé :
1re vague : Extinction des feux
2e vague : Déferlante
3e vague : Pandémie
4e vague : Silence

A l'aube de la 5e vague, sur une autoroute désertée, Cassie tente de Leur échapper... Eux, ces êtres qui ressemblent trait pour trait aux humains et qui écument la campagne, exécutant quiconque a le malheur de croiser leur chemin. Eux qui ont balayé les dernières poches de résistance et dispersé les quelques rescapés. 

  Pour Cassie, rester en vie signifie rester seule. Elle se raccroche à cette règle jusqu'à ce qu'elle rencontre Evan Walker. Mystérieux et envoûtant, ce garçon pourrait bien être l'ultime espoir de sauver son petit frère. Du moins, si Evan est bien bien celui qu'il prétend...

Ils connaissent notre manière de penser.
Ils savent comment nous exterminer.
Ils nous ont enlevé toute raison de vivre.
Ils viennent maintenant nous arracher ce pour quoi nous sommes prêt à mourir. 

"Parce que si je suis la dernière, alors je suis l'Humanité. 
Et si c'est la notre ultime guerre, je suis son champ de bataille."


Le film :



Titre : La 5ème Vague

D'après le livre : The Fifth Wave, Rick Yancey

Sortie en cinéma : 2016 V.O // 27 Janvier 2016 V.F
Réalisateur : J. Blakeson 
Durée : 1h3O
Genre : Science-fiction, post-apocalyptique.
Nationalité : Américain
Acteurs principaux : Chloë Grace Moretz (Cassie), Liev Schreiber (Vosch), Nick Robinson (Zombie), Alex Roe (Evan), Maika Monroe (Ringer)...


Afficher l'image d'origineJe suis allée voir la 5ème Vague au cinéma samedi 30 janvier 2016. Le livre ayant été un coup cœur, je ne pouvais pas passer à côté du film ! 
L'article d'Eden  ❤️ du blog l'âme des mots (que je vous encourage de voir, lien ci-dessus) a rendu l'attente jusqu'à la vision du film insupportable. Je voulais, moi, en France, me faire mon propre avis et vous le faire partager. Au final... j'ai un avis plutôt similaire à ceux des critiques de l'article d'Eden.

Tout d'abord, je vais parler de l'alternance un peu confus des personnages. On passe de Cassie à Zombie sans aide. Au début, même moi qui ai pourtant lu le livre, j'ai eu du mal à m'y adapter. On s'y fait de plus en plus vers la fin du film. 

En continuant sur la lancée des personnages, j'ai trouvé que Chloë (oui je l'appelle par son petit nom, mais vous m'avez compris) interprétait magnifiquement Cassie. C'est l'image que je me faisais du personnage, aussi bien sur le physique que sur le mental, et donc je n'ai pu que beaucoup l'apprécier. 
Afficher l'image d'origine
Pour Zombie et Evan, Ben (Zombie) n'est pas tout à fait le type de beau-gosse que j'imaginais, mais je dois dire que dans le film, il rend plutôt bien.
Pour Evan il est plutôt semblable à l'idée que j'en avais. Plutôt. 
Ringer. Ah. Ringer. Je n'ai rien à dire sur le caractère de Maika Monroe quand elle l’interprète. C'est Ringer à l'état pur. Mais 
physique j'étais moins d'accord. Ringer n'est pas le genre de fille à se massacrer les cheveux -pas à ce point- où à se maquiller (même si le maquillage est plutôt style emo), c'est plutôt celle qui justement ne se maquille pas. Mais le physique, on peut le dire, collait avec le mental du personnage, donc je passe outre. 

Pour quelqu'un qui n'a jamais lu le livre, l'histoire n'a rien de vraiment original, invasion extra-terrestre aux allures de fin du monde, un mélange entre Indépendance Day, 2012 et Les âmes vagabondes, rien de bien fantastique. 
Mais il y a ce petit plus, qui change quelque peu le film : la romance. Ici, dans cet univers post-apocalyptique, il y avait de la romance.
Afficher l'image d'origine
J'étais contente d'avoir une petite touche de "bonheur" dans cette terreur, mais c'est vrai que c'est plutôt inhabituel dans ce genre de long-métrage. Par conséquent, tout se passait très vite, elle manquait d'approfondissement... 

Mais ce que je reproche le plus au film est ceci : l'évidence. Tout, TOUT, devient évident. Le livre nous surprend, nous retourne la tête ! 
Ici, si l'on suit bien et que l'on retient le nom de Vosch, plus rien n'est étonnant. J'ai regardé ce film avec mon père, et ma grande-sœur qui avait elle aussi déjà lu le livre. Et la première chose que m'a dit mon père lorsque nous sommes rentrés fut "C'était un peu prévisible". Et c'est vrai. Et c'est dommage. Car beaucoup d'éléments auraient pu être d'énormes rebondissements dans l'adaptation. 

Le film ressemble énormément au livre, vraiment ! C'est impressionnant. C'est troublant. C'est un point fort. Qu'on ait  lu le roman ou non, tout est plutôt compréhensible.

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Dans l'ensemble, et malgré quelques défauts dû au fait que je sois fan des deux premiers tomes de la saga, j'ai vraiment bien aimé La 5ème Vague ; et je pense que je l'aurai encore plus apprécié si je n'avais pas lu le livre. Enfin, je crois


jeudi 5 novembre 2015

U4

Chronique de Camille.


Koridwen.

Auteur: Yves Grevet 
Editeur: Nathan et Syros
Titre original : U4 Koridwen
Langue originale : Français
Année de sortie: 2015 pour la version originale.
Prix grand format: 16,90€
Nombre de pages : 362
Genre: science-fiction, post-apocalyptique.











Résumé :

" JE M'APPELLE KORIDWEN. Je suis la dernière survivante du hameau de Menesguen. J'ai décidé de me rendre à Paris. 541 kilomètres  en tracteur, c'est de la folie, mais tout seule ici je suis trop vulnérable. Ma grand-mère m'a toujours dit que j'aurais un destin exceptionnel. C'est le moment de le vérifier. "

KORIDWEN, un roman de Yves Grevet.


4 romans à lire dans l'ordre de votre choix

Koridwen, de Yves Grevet - Jules, de Carole Trébor -
Stéphane, de Vincent Villemot - Yannis, de Florence Hinckel



Avis :

Pourquoi ai-je lu ce livre ? Et bien voilà : Il se trouve que Léna du blog un univers de livres a fait une chronique sur U4 Yannis. Elle avait beaucoup aimé, et c'est comme ça que j'ai entendu parler pour la première fois de la fameuse saga U4. Mais, sincèrement, les livres ne me tentaient absolument pas, j'avais peur du côté trop "dystopique-catastrophe" des livres. Léna a pourtant réussi à semer le doute lors de conversations puis à me tenter... et d'autres super chroniques sur la saga ont fait pencher la balance... et quand j'ai vu qu'il y avait une bretonne dans ces livres, je n'y ai pas réfléchi à deux fois ! Je le lis ! Voilà donc mon avis :

Dans un monde dévasté par un virus, le virus U4, la plupart de la population adulte a été décimée. Il reste seulement quelques survivants, et tous les enfants et adolescents, restant seuls dans un monde que les adultes eux-mêmes n'arrivaient pas à contrôler. 
Koridwen fait partie de ces enfants, mais elle est plus... particulière. Ancienne joueuse d'un jeu vidéo, son créateur, Kronos, lui a envoyé un message (ainsi qu'aux trois autres adolescents dont parlent les autres livres Yannis, Stéphane et Jules), un rendez-vous est fixé sur Paris. L'enjeu ? Remonter le temps et arrêter le virus avant qu'il ne soit trop tard...

Koridwen, Bretonne, attachée à sa maison de campagne et à ses vaches, a tout perdu. Sa mère, son mère, Mamm-gozh (sa grand-mère)... Il ne lui reste que son cousin, Max, à qui on s'attache déjà, dès le début. 
Koridwen est quelqu'un de très calme, elle a un self-contrôle du tonnerre franchement. Je l'ai admiré pour cela, juste les conditions dans lesquelles elle vit... Mais même si c'est quelqu'un de très touchant et gentil, Kori a aussi son petit côté blasé, je l'ai même trouvé quelques fois impersonnelle, enfin, plutôt aux penchants très impassibles. Mais, je l'ai vraiment beaucoup aimé, je me suis trouvé plusieurs points communs avec elle, et voilà... je l'ai adoré. C'est une battante.

Donc voilà, Koridwen décide donc de se rendre à Paris avec son cousin Max, très touchant et mignon dans le comportement tel que le décrit Koridwen, avec son tracteur, et quelques provisions. Là vient un point qui m'a déçu, les personnages. On ne les connait pas. C'est un peu un dialogue "sms" du genre Bonjour-Aurevoir. Alors ils sont recherchés pour la plus part, mais pas assez approfondis. 

Commence alors une escapade jusqu'au jour J à Paris. Paris qui est une ville remplie de R points, de "gang", et violence est le mot parfait pour décrire la capitale. Koridwen va pourtant très vite être recherchée à cause de son fort caractère. Une succession d'actions voit le jour, parfois très longues (trop longues peut être à quelques moments) ; ou bien très courtes, rapides où je me trouvais de rares fois essoufflée. Je préfère, la plus part du temps, quand le rythme du récit est rapide. Ici il est plutôt lent et décrit, mais dans ce livre ça ne m'a pas tellement dérangé. Ça approfondissait les ressentit et ce que faisait Koridwen. 

En parlant de l'univers, il est super bien trouvé ! C'est fort quand même, le virus  est déjà vu mais je n'avais jamais entendu parler de gagnants de jeux vidéos qui peuvent sauver l'avenir de la Terre etc.. MAIS ; mais : pas assez expliqué ! En rien nous ne collectons des informations sur le virus, et l'armée ? Qui a des explications sur le pourquoi du comment ?

Cependant, la chose qui m'ale plus plu dans ce livre est la suivante : Mamm-Gozh. Le mystère Mamm-Gozh. En tant que bretonne, j'étais déjà contente que Koridwen le soit elle aussi, mais waoh ! L'idée de ce mystère était géniale ! Une coïncidence entre la vie et la comptine, les rêves, les potions... Koridwen n'est pas seulement une grande joueuse de WOT. J'ai pris un encore plus grand plaisir à lire du coup, parce que j'aime beaucoup tout ce qui se rapporte aux mystères, celtiques ici, aux grands-mères, aux légendes bretonnes... 

Donc, après maintes et maintes situations que traverse Koridwen, plus ou moins complexes, et après avoir rencontré encore des personnes /non approfonies/ dont Stéphane, Jules et Yannis, nous arrivons à la fin. De plus en plus de pression, de plus en plus de suspens..
Alors j'avoue avoir été un petit peu déçue, je n'ai pas compris certaines choses, je ne l'imaginais pas du tout, du tout comme ça. 
Par contre la toute fin, elle, est juste parfaite ! Je veux une suite, et j'espère pouvoir découvrir les autres U4 ^-^ ! 

Une bonne lecture, et un livre que je conseille à tous ceux qu'il tente !